Les 28 et 29 octobre, Marie-Laure Schick, coordinatrice du programme Media & Religion de l’Institut Religioscope, a participé à un colloque intitulé “Pratiques contemporaines des plantes psychotropes” à l’Université de Neuchâtel.
Organisée par l’Institut d’ethnologie, cette rencontre fait écho à la parution d’un ouvrage collectif, Des plantes psychotropes. Initiations, thérapies et quêtes de soi (Editions Imago), consacré aux différents modes de consommation des substances psychotropes telles que la coca, le tabac, le peyotl ou encore l’ayahuasca. Des spécialistes francophones – anthropologues, ethnopharmacologues et médecins – se sont réunis pour réfléchir à l’utilisation de ces substances ici et ailleurs, dans les sociétés chamaniques comme dans les sociétés occidentales.
La présentation de Marie-Laure Schick portait sur l’usage du tabac par un chamane yagua en Amazonie colombienne. Son analyse visait à montrer que, malgré des pratiques et un discours chamaniques qui se modifient – dû en bonne partie aux contacts de plus en plus fréquents entre le monde rural et la société métisse et urbaine en Amazonie – l’usage du tabac reste inchangé et prépondérant.